Le plus beau mondial de l’histoire vient de se terminer dans le bonheur pour Léo Messi et ses centaines de millions de fans à travers la planète. Dans un match fou l’Albiceleste redevient championne du monde après trente-six ans de disette. au coup de sifflet final le score était de trois partout.
La rencontre avait pourtant démarré sous les chapeaux de roue pour les Argentins. Ils ont coup sur coup marqué deux buts par le plus grand joueur de l’histoire, Messi (23’), et son plus fidèle lieutenant en sélection, le revenant Angel Di Maria(36’). Didier Deschamps aux abois, réalise alors simultanément deux changements tentant de booster ses troupes. Thuram et Kolo Muani (41) remplacent Giroud et Dembélé. Les champions sortants sont toujours au creux de la vague. A la pause les sud-américains mènent deux zéros.
La France, championne en titre ne cadre aucun tir pendant plus de soixante-dix minutes. Pour de nombreux observateurs la messe est dite. Angel Di Maria n’ayant pas quatre-vingt-dix minutes dans les jambes, est remplacé par le rugueux Acuña. Ce changement marque un tournant dans la rencontre. Les Argentins reculent et laissent la possession du ballon à leurs adversaires.
Toujours mené au score, le coach français insuffle de nouveau du sang neuf dans son équipe. Il procède à un double changement: Griezmann et Hernandez laissent leurs places à Kamavinga et Coman ( 71’). Des choix très forts. Avec l’énergie du désespoir la France part à l’assaut du but Argentin. Ces derniers, usés par la possession et la qualité des ailiers français reculent encore et encore.
Sur une perte de balle dans la moitié de terrain adverse, la défense Argentine ne se replace pas et l’appel tranchant de Kolo Muani dans le dos des arrières pousse Otamendi à la faute. L’expérimenté défenseur retient son vis-à-vis. L’arbitre octroie un penalty à la France. Kylian Mbappé réduit l’écart sans trembler (80). Une minute plus tard les français sèment le doute dans le camp Argentin quand Mbappé reprend de volée une passe de Marcus Thuram.
À deux partout, les deux équipes lèvent le pied attendant les prolongations. Comme face au Pays-Bas, les sud-américains font le jeu dans le premier temps des prolongations. Quelques minutes après le début du second temps, Messi reprend de près un ballon chaud repoussé par Lloris sur une frappe de Lautaro Martinez rentré à la place du jeune Alvarez, lessivé (108’).
La France trouve les ressources pour revenir dans la rencontre une fois de plus grâce au diable de Mbappé sur un nouveau penalty sifflé pour une main de Montiel entré en remplacement de Tagliafico ( 118’).
Plus rien ne sera marqué dans le jeu malgré quelques frissons des deux côtés. D’abord un arrêt exceptionnel de Dibu Martinez devant Kolo Muani sauve les meubles. Les Argentins loupe l’ultime occasion de cette finale complètement folle par Lautaro Martinez maladroit dans ce tournoi. L’attaquant gaucho trouvé, seul, dans la surface adverse après un bon mouvement collectif, rate le cadre alors que Lloris était battu.
La séance des tirs au but tourne une fois encore dans ce mondial à l’avantage de Messi et de ses partenaires. Kylian Mbappé remporte son duel face à Martinez et met la France en tête. Messi tout en maîtrise lui répond. Coman se rate. Dybala donne l’avantage aux siens. Tchouameni ne trouve pas le cadre, tandis que Paredès réussit le sien. Kolo Muani permet aux champions en titre de recoller au score. Montiel envoie l’Argentine au septième ciel.
Comme le chantent les fans Argentins bien avant le début de ce mondial, « l’Argentine terre de Diego, de Messi et de ces jeunes tués durant la guerre des Malouines, ne pleure plus les finales perdues depuis leur victoire au Maracana contre le frère ennemi brésilien »[1]. Depuis la disparition de Maradona l’Argentine ne cesse de garnir son armoire à trophées. Sans l’ombre d’un doute, au ciel, Dieugo veille sur Léo et ses coéquipiers.
Ce soir Messi, le fils de Dieu, règle ses comptes avec ses détracteurs. Il dépasse Pelé au classement des buteurs et entre dans la légende de la coupe du monde. Mieux, ce mondial lui permet de clore les débats creux sur son incapacité à gagner avec sa sélection nationale. Il devient à la fois le recordman(26) des apparitions en coupe du monde et le joueur impliqué sur le plus grand nombre de buts (22 buts et passes décisives). Les friands de statistiques en tous genres doivent se rappeler qu’il est le premier joueur à marquer dans chaque rencontre de coupe du monde depuis les huitièmes jusqu’à la finale. Le temps est toujours à l’heure. Ce mondial Qatari permet à Messi de glaner le seul trophée qui lui manquait. Dorénavant, il devient l’incontestable meilleur joueur de tous les temps. Par son talent hors norme, il a pulvérisé des records vieux de plusieurs décennies et que beaucoup croyaient entrés dans les annales pour toujours. Messi nous apprend qu’il n’existe pas d’horizons indépassables pour les humains. L’année prochaine il recevra son huitième ballon d’or. Record absolu. Le Nain Messi, à trente-cinq ans devient au Qatar l’Unique Géant du football mondial. Le foot c’est Messi ! Messi c’est le foot !
[1] Cette chanson très Populaire en Argentine est l’œuvre du groupe La Mosca/paroles et musique de Guillermo Novellis-Fernando Romero, Sergio Cairat
Enfin, le foot récompense Messi!
Franck S. Vanéus 44
Avocat et Philosophe...
1 Commentaires
Guillaume Kingsley
December 06, 2023 - 08:45:34 PMMessi sera champion bien sûr