Ce samedi l’Argentine affrontait le Mexique pour sa deuxième sortie dans cette coupe du monde. Après la déconvenue monumentale face aux modestes Saoudiens les champions sud-américains se devaient de l’emporter.
 
Dans une rencontre très fermée en première période les deux équipes ont densifié le milieu du terrain pour empêcher à l’adversaire de développer son jeu. La bataille du milieu faisait rage. Chaque pouce de terrain était âprement disputé. Au final les deux goalies sont retournés aux vestiaires dans la plus grande tranquillité. Une seule frappe cadré côté sur un coup de pied arrêté excentré de Messi.
 
Le second acte s’annonçait plus que difficile pour les argentins qui se devaient de gagner pour rester en vie dans la compétition. Les mauvaises passes se multipliaient des deux côtés. Quoique les double champions du monde, dos au mur, se montraient plus entreprenants.
 
Angel Di Maria donnait le tournis aux défenseurs mexicains sans pour autant trouver la faille. Ces derniers défendaient avec un bloc bas. Le match s’emballait un peu côté argentin. Sur une incursion côté droit Angel, adressait un amour de ballon à Léo dans les vingt-cinq mètres. La Pulga réussissait son contrôle avant de décrocher une frappe limpide au ras du sol pour tromper le pauvre Ochoa qui s’est détendu sans succès. Messi, une fois de plus tirait sa formation d’un mauvais pas. La lumière ne pouvait venir que de lui.
 
Les mexicains ont défendu leur cage avec hargne sans véritablement essayé de l’emporter. Ils jouaient le nul. La fin de la rencontre faisait planer un grand frisson côté argentin. La formation nord-américaine attaquait tous azimuts pour revenir au score en balançant de longs ballons dans le rectangle de réparation adverse. La défense veillait au grain. En fin de partie, sur un corner joué en deux temps, Messi décalait le jeune entrant Enzo Fernandez, qui d’un contrôle élimina deux adversaires avant de nettoyer la lucarne opposé du malheureux Ochoa d’une frappe enroulée. Sublime ! Le match était plié. Les fans argentins pouvaient enfin respirer.
 
Au final, cette victoire aux forceps lance la campagne de l’Albiceleste. Elle montre que cette équipe a du caractère. La rencontre contre la Pologne de Lewandowski promet, car, le vainqueur peut sortir premier du groupe.