L’admiration des footeux pour le lutin argentin dépasse amplement les frontières du sport. Le magicien brésilien Ronaldinho répondant à un journaliste lui demandant qui était le meilleur joueur du football, avait raison de dire siempre Messi. Oui! Messi encore et toujours.
Hier soir la sélection Albicéleste affrontait les Reggae Boys pour leur dernier match de préparation avant le grand rendez-vous planétaire au Qatar. Le capitaine des double champions du monde était incertain pour cette rencontre, en raison d’une gêne dont la nature n’a pas été révélée. Malgré tout, une marée humaine avait effectué le déplacement dans les États voisins du New Jersey pour le voir une fois encore ou pour la première fois. Qu’importe! Le génie Argentin est source de joie pour grands et petits.
Avec Messi le hasard n’existe pas. Les autorités américaines ont pris toutes les dispositions pour assurer la sécurité du Rosarino comme s’il s’agissait d’un chef d’état. De Manhattan (new York) à Harrison (New Jersey) le cortège ne laissait aucune chance aux milliers de fans qui guettaient une image de leur idole au passage du bus.
L’arrivée au stade de la délégation Sud-américaine était célébrée comme un but. La sortie des joueurs sur le terrain provoquait des scènes de liesse. Pourtant, la fête ne faisait que commencer. Le onze de départ du récent vainqueur de la Copa America douchait les aficionados. En effet, Léo était laissé sur le banc. Cela n’a pas empêché aux footballeurs de la plata de montrer leur supériorité collective en dominant de la tête et des épaules la première période. À la pause les argentins menaient au score grâce au néo-citizen Julian Alvarez bien servi par l’intériste Lautaro Martinez suite à un joli mouvement collectif.
La folie s’empara du stade à l’échauffement de Messi au retour des vestiaires. Pendant quelques minutes le jeu importait peu. L’attention des fans se focalisait sur El diez. Ils étaient venus de loin pour le voir. Chausser les crampons. Finalement, il remplaçait un Lautaro émoussé qui n’a pas manqué d’échanger quelques amabilités avec Brown, l’un des défenseurs centraux jamaïcains. Le meilleur était à venir.
Chaque prise de balle du parisien provoquait la folie dans les travées du stade. Une tentative de petit pont, un caño comme ils disent en Amérique du Sud, et les olé partaient de la foule en délire. Et puis, arriva ce que tout le stade attendait, suite à un très beau mouvement collectif, enchaînement de Léo qui décocha une frappe aussi soudaine qu’imparable des vingt-cinq mètres et but. Un séisme d’une magnitude jamais enregistré sur l’échelle de Richter a secoué le petit stade de vingt-cinq mille places des Red Bull quand on est habitué au gigantisme américain. La foule scandait Messi ! Messi ! Messi !
Personne ne pouvait savoir à cet instant précis qu’il ne s’agissait que d’un avant-goût. Le maestro gardait un joyau pour la fin. À la suite d’une énième accélération entre trois joueurs jamaïcains avec un double contact succulent pour les mystifier, Messi a été fauché à l’entrée des dix-huit mètres adverses. Les mauvaises langues l’appellent finito et prétendent qu’il neigera en enfer avant de le revoir marquer de nouveau sur coup de pied arrêté. Léo plaçait son ballon à l’endroit où la faute a été commise, fit quelques pas en arrière pour mesurer la distance, retoucha le cuir une fois de plus des deux mains, comme une caresse, décidant de frapper au ras du sol, surprenant tout son monde, au premier poteau à l’endroit où trois coéquipiers dressaient un petit mur pour obstruer la vue du portier caraïbéen. Le ballon fusa une fois au sol et termina sa course dans les filets.
Nouvelle explosion de joie. Des enfants de quatre-vingts ans chantaient à se casser la voix, tapaient des pieds, piaffaient, heureux à perdre tout sens de la mesure en célébrant ce but comme s’il se trouvaient sur une cour de récréation. Seul le football peut générer de telles sensations de bonheur absolu, de communion, de fraternité entre des inconnus venus d’horizons divers que tout sépare du reste. Seul le magicien Messi, dans un monde où la guerre fait rage, peut par un dribble, une passe, un but briser les barrières de l’indifférence et nous rappeler un peu partout à travers la planète que nos différences font notre humanité.
Les fans jamaïcains dans le stade brandissaient leur étendard fièrement tandis que leurs enfants arboraient des maillots floqués aux numéros de Messi avec sa sélection et le Paris Saint-Germain. Au coup de sifflet final, les équipes ont fait le tour du stade pour saluer les fans. Les Reggae Boys voulaient tous un selfie avec lui. Les membres du staff aussi. L’admiration des footeux pour le lutin argentin dépasse amplement les frontières du sport. Le magicien brésilien Ronaldinho répondant à un journaliste lui demandant qui était le meilleur joueur du football, avait raison de dire siempre Messi. Oui! Messi encore et toujours.
New York,
Pour Kafounews
Franck S. VANEUS, av.
7 Commentaires
Jean Pierre Williams
September 28, 2022 - 02:09:15 PMMessi est vraiment l'un des meilleurs joueur que le monde du foot n'a jamais eu ou presque pas, je souhaite le meilleur pour lui au Gatar, très beau texte Me. Franck S. Vanéus ...
Jean Pierre Williams
September 28, 2022 - 02:09:34 PMMessi est vraiment l'un des meilleurs joueur que le monde du foot n'a jamais eu ou presque pas, je souhaite le meilleur pour lui au Gatar, très beau texte Me. Franck S. Vanéus ...
Alezy Fritz gerald
September 28, 2022 - 03:34:26 PMSiempre Messi
Vidma GEDEON
September 28, 2022 - 04:23:45 PMGood Job Franck.
C'est comme si j'étais au stade hier.
Alvans
September 29, 2022 - 03:01:10 AMLe sport c ce q???????? peut nous unir.
Bon travail
Claire et précis,c comme si j'y étais présent????
Alvans
September 29, 2022 - 03:02:11 AMLe sport peut nous unir,il suffit de faire le nécessaire.
Bon travail
Claire et précis,c comme si j'y étais présent????
Serge
September 30, 2022 - 03:30:17 AMBon travail Me Franck
Pour moi Messi restera le meilleur joueur du monde.