À la rencontre de Élie Jean Phillipe troisième lauréat du concours d'écriture "LESPWA"

À la rencontre de Élie Jean Phillipe troisième lauréat du concours d

Malgré tout, je crois qu’il faut garder espoir. Le pays ne restera pas éternellement invivable. Tôt ou tard, la justice triomphera.

Kafounews: Parlez-nous un peu de vous, votre enfance, votre parcours académique, ce que vous faites dans la vie actuellement?

Élie Jean Philippe: Je m'appelle Élie Jean Philippe, je suis originaire de Carrefour-Feuille. J’ai 26 ans. Autoentrepreneur et passionné par l’écriture.

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KN: Pourquoi avez vous choisi de participer à ce concours, qu'est-ce que cela vous apporte sur le plan émotionnel, psychologique?

EJP: J’ai vu dans ce concours une belle opportunité de mettre des mots sur mes tripes, de crier ma vérité sur les conditions déshumanisantes auxquelles mes frères et sœurs sont confrontés chaque jour. Ils vivent un enfer, conséquence directe de l’ingérence étrangère et du désordre généralisé dans notre pays. Chaque mot de mon texte a été écrit avec le cœur, avec l’espoir sincère de toucher celles et ceux qui partagent cette réalité. Mon seul souhait est de leur parler, de leur tendre une main à travers les mots.

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KN: Ici, la vie devient de plus en plus difficile ces jours-ci. Plus d'un million de PDIs... Comment vivez-vous cette réalité? Vous faites quoi pour garder le cap?

EJP: J’ai vu dans ce concours une belle opportunité de mettre des mots sur mes tripes, de crier ma vérité sur les conditions déshumanisantes auxquelles mes frères et sœurs sont confrontés chaque jour. Ils vivent un enfer, conséquence directe de l’ingérence étrangère et du désordre généralisé dans notre pays. Chaque mot de mon texte a été écrit avec le cœur, avec l’espoir sincère de toucher celles et ceux qui partagent cette
La vie ici devient chaque jour plus difficile. Déjà, nous avions du mal à survivre à la misère et à ses alliés. Aujourd’hui, ce sont des bandits lourdement armés qui s’ajoutent à notre fardeau. Cette situation m’enfonce dans un désespoir profond. J’ai vu de mes propres yeux des centaines de personnes contraintes d’abandonner leur foyer, des familles brisées par la violence… Et je n’arrive plus à garder le cap. Je me sens désemparé, vidé.

KN: Vous diriez quoi aux dirigeants de ce pays?

EJP: Que dirais-je aux dirigeants ? Qu’ils devront rendre des comptes pour tout le mal qu’ils nous ont fait.

KN: Pourquoi, selon vous, faut-il espérer malgré tout?

EJP: Malgré tout, je crois qu’il faut garder espoir. Le pays ne restera pas éternellement invivable. Tôt ou tard, la justice triomphera.

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La Rédaction 252

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