Un dernier tango à Lusail

Un dernier tango à Lusail


 
 
Après la défaite cuisante pour leur rencontre inaugurale dans ce mondial Qatari, aucun observateur avisé ne voyait Lionel Messi et ses coéquipiers dans le dernier carré. Encore moins d’une place en finale.
 
La demie finale opposant les footballeurs de la Plata aux Croates démarrait tambour battant. Les européens confisquaient le ballon durant le premier quart d’heure sans se montrer véritablement dangereux. Les Argentins faisaient passer les  premiers frissons dans le public sur une frappe enroulée du jeune milieu de terrain Enzo Fernandez captée difficilement par Livakovic. Ce n’était que partie remise.
 
Bien en place, l’Albiceleste récupérait un ballon au milieu de terrain Enzo Fernandez adressa une passe magnifique à Julian Alvarez qui loba le portier Croate. Emporté par son élan, ce dernier percuta le joueur Argentin, malgré le retour de ses partenaires. Monsieur Orsato, l’arbitre de la rencontre indiqua le point de pénalty. Le capitaine sud-américain d’une frappe sèche sous la barre crucifiait Livakovic.
 
L’ouverture du score ne changea pas grand-chose dans la physionomie de la rencontre. Les finalistes du mondial Russe mettaient le pied sur le ballon tandis que la Pulga et les siens restaient sereins, guettant la moindre faute. Suite à un corner bien repoussé par Otamendi, Messi tentait de récupérer en éliminant son vis-à-vis du bout du pied gauche. Ce geste lança en profondeur Julian Alvarez. Le jeune avant-centre fixait toute la défense adverse, bénéficiant de deux contres favorables, avant de marquer à bout portant le deuxième but Argentin. Le match était plié.
 
Les deux équipes rentraient aux vestiaires avec des sentiments contrastés. Les Croates abattus et les Argentins aux anges sachant que le plus dur a été fait.
 
À la reprise, une équipe Croate en manque d’idées abdiqua. Sur une rentrée touche exécutée rapidement, Alvarez trouva son capitaine sur le côté gauche de la défense Croate. Léo Messi  se lança dans une chevauchée maradonesque. Il mystifia Gvardiol avant d’adresser une passe en retrait à son coéquipier Alvarez qui n’avait plus qu’à loger le ballon dans les filets de Livakovic. L’Argentine s’ouvrait à deux battants les portes de la finale ce dimanche 17 décembre.
 
Le rêve se poursuit encore pour Léo Messi, le plus grand joueur de l’histoire, de soulever le saint graal. Quarante-cinq millions d’Argentins et des milliards de mordus du ballon rond, à travers toute la planète, prient en même temps que Messi pour son sacre au mondial Qatari. Le dernier tango de Messi en coupe du monde promet. Vivement dimanche prochain !
 

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Franck S. Vanéus 44

Avocat et Philosophe...

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