Ce mardi dans l'après-midi la capitale du Liban, Beyrouth, est frappée d'une double explosion qui a fait au moins 100 morts et environ 4000 blessés, selon un bilan provisoire annoncé par le premier ministre. Ces explosions sont peut-être dues, selon le directeur général de la sûreté générale, Abbas Ibrahim, à des matières explosives confisquées depuis des années dans un entrepôt.

La douleur d'un pays est aussi la douleur de tous les pays, aujourd'hui les Libanais, victimes d'une double explosion, sont en deuil et tous les habitants de la planète l'en sont aussi. La première en début de la soirée suivie d'une autre provoquant un très grand bruit qu'on arrive à entendre à des centaines de kilomètres à la ronde, brisant vitres et faisant beaucoup de victimes et d'importants dégâts.


Le chef de la Croix-Rouge libanaise, George Kettani, a déclaré dans un communiqué ce mercredi que le spectacle qui a secoué le Liban "est une énorme catastrophe". Plus loin, il a précisé que ses équipes continuent à mener des opérations de recherche et de sauvetage dans les zones environnantes".

De son côté, le premier ministre libanais, Hassane Diab, explique que ce malheur est arrivé à cause de 2750 tonnes de nitrate d'ammonium, un engrais chimique et aussi un composant explosif qui aurait été déchargé d'un navire mis en fourrière en 2013, et stocké, depuis six ans, dans un entrepôt situé dans la zone portuaire de la capitale libanaise, Beyrouth.