Ce samedi 3 décembre 2022, à l’occasion du concert célébrant ses dix ans de carrière, Edison Juste a offert un spectacle hors du commun au public. Dans une salle bondée, le décor donnait déjà le ton de ce rendez-vous tant attendu et combien symbolique pour le jeune artiste. Les jeux de lumières conféraient à l’auditorium du Centre Culturel Municipal Emmanuel Charlemagne l’allure d’une enceinte conçue spécialement pour accueillir les plus grands événements. Effectivement, ce moment de symphonie entre Edison et son public a été l’un des plus beaux événements à avoir lieu au centre culturel cette année. C’était probablement l’un des moments les plus marquants de la vie de l’artiste, si l’on considère toute la ferveur avec laquelle le public l’a accueilli.
Les génies se retrouvent rarement esseulés quand ils partagent le même milieu que d’autres pairs animés de la même passion. On a pu ainsi constater à quel point l’alchimie était incroyable entre Edison et ses confrères de l’industrie. En ouverture du concert, Silaire Sax fit vibrer l’enceinte au son strident de son saxophone. Il fit preuve d’une telle dextérité que le public semblait déjà bien embarqué pour vivre une aventure de folie. Le public accompagnait ensuite Peterson Supré avec dévotion lors de l’interprétation de What Can I do. L’activité avait alors pris son envol, chacun se délectait de l’ambiance, à cœur ouvert, l’ouïe complètement envoûtée sous le charme musical que Maurice Dieumet entretenait avec une prestation plutôt entrainante. Le groupe Melody Choir allait confirmer l’ambiance électrique en apportant sa touche au tableau. Des prestations d’une qualité symphonique extraordinaire qui décupla l’euphorie. Les gens n’assistaient plus au concert, ils vivaient le concert. C’était devenu un moment de fusion, où chacun avait l’harmonie dans la peau.
Le moment était enfin venu pour Edison de confirmer – une énième fois – son talent. La justesse de sa voix édifiait. Il savait dompter les sons et maitriser les rythmes. Ceux qui étaient venus le voir en concert ce soir-là savaient assurément à quoi s’attendre. Mais cette attente était bien en deçà de la performance qu’allait donner le jeune artiste une fois sur scène. Après avoir laissé le public découvrir d’autres talents de la commune, à l’instar du Groupe Yes ou de Mélodie Choir, le natif de Carrefour allait user du sien pour transporter l’assistance vers le point culminant de la soirée. Quiconque savourait cet instant de bonheur ineffable pourrait témoigner de la finesse de l’artiste, sa technique et sa puissance incroyable. Sa voix de stentor ébranlait les murs, le plafond, pénétrait les cœurs et égayait l’âme.
La nuit tombée, les dernières lueurs du soleil disparu, l’aura d’Edison brillait. Sous les feux de projecteurs, il était en transe devant un public conquis. Ce moment avait été le témoignage d’un parcours poignant, l’histoire d’un jeune garçon de quatorze ans qui avait embrassé la musique et qui, en retour, fut embrasé par la magie de la mélodie. Dix ans plus tard, il se tenait devant la plupart de ceux qui avaient été témoins de ses prémices. Ceux-là même qui ont pu contempler sa transition, d’un adolescent passionné, rêveur, qui devint avec le temps un homme, un artiste qui maitrise son art. Un artiste qui saisit son micro, lance sa voix tel un glaive et fracasse le temps et les sens. Alors là, on se dit que c’est incroyable de noter une progression aussi fulgurante en l’espace d’une seule décennie. Bien entendu, cela laisse présager ce que sera la suite, comment se dessinera l’avenir. On imagine les prouesses incroyables que l’artiste aura à réaliser. On ne saurait douter des promesses qu’il avait faites à son public. On n’a qu’à l’entendre, qu’à savourer son talent et l’étendue de son génie pour se rendre compte qu’il a ses meilleures années devant lui.
•Jean Rony Charles
Aux grands rendez-vous, les grandes performances
La Rédaction 242
Kafounews
2 Commentaires
27wòklò
December 11, 2022 - 01:05:04 PMJèn yo bezwen plis espas konsa
Pwomotè kretyen
December 11, 2022 - 02:33:49 PMBon Travay !!!