Ce dimanche 9 Juillet 2023, Jean Michelot Polynice contribue à la canicule qui fait la une depuis quelques mois déjà. Et cette fois, on ne pourrait pas imputer cela au réchauffement climatique qui bouleverse toute la planète. Le jeune écrivain et licencié en Travail Social à la Faculté des Sciences Humaines revient une nouvelle fois vers son public avec un titre pour le moins surprenant. « Doigt d’honneur » est donc le dernier joyau que l’auteur vient ajouter à sa bibliographie, après « Si les culottes pouvaient parler », « Grès Kakawo » ou encore « Send nudes ».

L’auteur a d’ores et déjà habitué son public à son monde érotique où il soulève des tabous et présente la sexualité sous ses facettes les plus prisées, mais aussi les plus décriées par une société qui ne sait pas encore comment aborder et s’approprier correctement ce sujet sensible.

Michelot est un féru du domaine littéraire. Il a effectué ses premiers pas dans le milieu alors qu’il était encore écolier. A ce moment-là, il avait découvert les effets thérapeutiques de l’écriture et depuis lors il ne s’en est jamais abstenu. Cette aventure va le propulser dans une suite logique où il enchaine les odyssées littéraires, notamment avec la fondation d’un club littéraire baptisé « Flèche Rose Club Littéraire ». Cette même expérience va ouvrir la voie à la maison d’édition Flèche Rose Editions.

A travers ses œuvres, il espère contribuer autant que possible dans l’éducation sexuelle de la jeunesse qui confronte de nombreux problèmes en raison des mystères qui entourent encore la sexualité. Jusque-là sa progression dans le milieu a tout pour lui plaire. estime-t-il. L’accueil du public a décuplé sa flamme et il se laisse volontiers emporter dans le tourbillon des exigences qui surviennent à mesure qu’il s’élève dans la sphère littéraire. Il doit cette motivation en partie à son entourage qui fait preuve de largesse dans leur soutien indéfectible. Toutefois, il n’a pas connu un cheminement exempt de toute difficulté car il a eu à confronter les avis mitigés de certains leaders religieux au regard desquels l’érotisme se dessine comme une silhouette menaçante envers leur foi et leur idéal chrétien. 

On l’appelle également Le Cupidon. A l’instar du mythique personnage, dans ses ouvrages, il sème l’amour et profuse la passion. On ne saurait prétendre qu’il tend à déstabiliser la foi de certains jeunes chrétiens, lui qui a grandi dans la religion catholique, ayant été autrefois animateur culturel d’un groupe à la paroisse Saint Charles de Carrefour. Nonobstant la portée érotique de son roman, c’est un ouvrage qui évoque toutefois les difficultés socio-économique de la société, sur fond d’histoire d’amour à caractère biographique. Dans ce roman, il retrace le vécu de son père, agrémentant l’histoire de fictions et d’anecdotes, jouant ainsi avec ses lecteurs sur la ligne ultrasensible qui établit la démarcation entre la vérité et le vraisemblable. 

Doigt d’honneur est un roman qui s’adresse à un public ouvert, sans restrictions de quelque nature, comme l’a confié l’auteur à la rédaction. Cela semble être un pari risqué alors de prétendre écrire pour un public aussi inclusif quand on sait ce que cela risque de provoquer en exposant un thème aussi sensible à des jeunes en dessous de l’âge requise pour s’adonner à la lecture d’ouvrages de ce genre. Néanmoins l’auteur estime que chacun, sans omettre les éventuelles exceptions, est soumis aux pulsions charnelles d’une quelconque manière et est, par conséquent, concerné par la portée de ce livre qui traite d’un aspect inhérent à la nature humaine.
Il espère que Doigt d’honneur se frayera un chemin encore plus prestigieux que ses précédents ouvrages et qu’il pourra susciter chez ses lecteurs une envie certaine pour explorer davantage le monde littéraire, notamment en partant à la découverte d’autres auteurs qui s’évertuent à rehausser l’aura de la littérature.

L’ouvrage sera en vente et signature au Collège Education Formelle d’Haïti, à Brochette 101, Carrefour, pour la modique somme de mille gourdes. Lire peut être une passion, un besoin, un point de fuite mais demeure surtout un droit d’honneur. Revendiquez le vôtre en vous procurant donc un exemplaire de Doigt d’honneur !