Ce lundi 6 juillet 2020, un groupe d'individus ont tenté de saboter le centre culturel Emmanuel Charlemagne. Bruno Franck, citoyen de la commune a écrit un papier pour crier au scandale. La rédaction de Kafounews publie l'intégealité du texte.

Des sympathisants du PHTK tentent de lebruniser le Centre Culturel Emmanuel Charlemagne à Carrefour, projet réalisé par le Maire sortant de la ville, Jude Edouard Pierre.

Le nommé Dany Valmir accompagné de plusieurs acolytes a vainement tenté de saccager et incendier l’immeuble en phase de finition du centre culturel. Un espace moderne doté d’une bibliothèque, de salles de conférence, d’un auditorium multifonctions et d’un media-tech. Le contribuable a financé ce projet d’envergure dans une ville peuplée de jeunes obsédés par le savoir. Comment imaginer que des hommes se réclamant du pouvoir peuvent manifester le désir de détruire un tel projet? Comment des hommes qui espèrent se maintenir au pouvoir peuvent user de la violence comme unique expression de leurs frustrations et/ ou aspirations?
De toutes façons, les faits demeurent indéniables. Le sieur Dany Valmir à la tête d’une douzaine d’hommes a pris d’assaut le centre culturel aux environs de deux heures de l’après-midi ce lundi 6 juillet. Après la manifestation qui n’a pas fait recette, les militants du PHTK armés jusqu’aux dents, ont enfoncé la barrière du centre culturel et passé à tabac un employé de la Mairie de Carrefour trouvé sur le site. Les citoyens concernés et vigilants pour ce projet d’envergure dans la commune ont repoussé les assaillants. Alertés, les agents de la Police Nationale sont arrivés sur les lieux sans tarder.

Les bandits aux brassards rose ont eu le temps de prendre la fuite. Le juge de paix de Carrefour a dressé un procès- verbal circonstancié et informé le Commissaire du Gouvernement des faits. Une information judiciaire est ouverte contre les casseurs.

Jeunesse carrefouroise cet immeuble vous appartient. Vous devez vous l’approprier. Vous ne devez plus avoir la posture du spectateur, la vie n’est pas un spectacle comme dirait Franz Fanon.

Dans un pays où manger à sa fin est un luxe, les investissements publics et privés doivent être plus que protégés. Dans tous les pays, le pouvoir se met au service des populations. En Haïti il semble avoir pour vocation de les détruire. Et si cette tentative de brûler en plein jour le centre culturel de Carrefour n’était qu’un ballon d’essai augurant de l’avenir radieux qui attend la société haïtienne, suivez mon regard.

Bruno FRANCK