Les cinq glorieuses ou la révolte de 1946: une alternative socialiste ratée ?

Les cinq glorieuses ou la révolte de 1946: une alternative socialiste ratée ?CP: Ile en ile

Nous étions très jeunes, sans aucune organisation d’avant-garde ni personne pour nous orienter après la perte irréparable de Jacques Roumain le 18 Août 1944. Nous avons lancé notre révolte avec des idées empruntées à la poésie, au roman, à des rares essais sur la démocratie et le marxisme qui à peine nous commencions à connaître dans les textes théoriques qui tombaient accidentellement dans nos mains


René Depestre
La révolution de 46 est pour demain

1946 marque une date importante dans l’histoire des mouvements politiques contemporains haïtien. Connu sous l’appellation historique de Cinq glorieuse . Ses événements nous ont permis de d’observé en profondeur le malaise dont souffre l’État Haïtien depuis 1804, dysfonctionnement d’un État néocoloniale, autoritarisme et la volonté populaire de renverser les rapports de pouvoir dominés par la présidence d’Élie Lescot.

Pharmacien, avocat, homme politique et secrétaire d’État dans plusieurs gouvernements, Lescot arrive au pouvoir le 15 Mai 1941 ouvertement soutenu par la communauté internationale particulièrement les États-Unis. Reproché pour son caractère négrophobe, blancophile, népotisme. Lescot fut accusé par les Noiristes, le groupe le plus dominant de l’époque, d’être responsable des conditions inhumaines dans lesquelles vivaient les masses urbaines et paysannes. Son pouvoir ne parvint pas à améliorer la condition de vie de la population haïtienne, bien au contraire, on assiste à une augmentation criante des inégalités sociales, de lapauvreté et un salaire de subsistance. Au lieu de prendre en considération les revendications lancées contre son gouvernement , Lescot préfèrera de mettre en placeun pouvoir politique autoritaire.Par l’appui de la garde présidentielle , le régime de se lance dans la persécution de la presse, la surveillance des syndicats, persécution des militants de gauche et les membres du premier parti communiste Haïtien PCH. 1944 en pleine effervescenceparmis les étudiants.ets, ouvriers.ères et une fraction des intellectuelles Lescot tentait de modifié la Constitution en vue de prolonger son mandat. Pour les protagonistes de la crise de 1946, lepouvoir ne fait que d’augmenter de l’huile sur lefeu, plus tard qui débouchera sur la chute de son régime.

*Ainsi nous pouvons demander en quoi les idéologies politiques notamment le Noirisme, les idéologies de Gauche ont elles contribué au renversement du régime d’Élie Lescot ? Et dans quelle mesure l’autoritarisme et les pratiques répressives de Lescot ont ils accéléré la chute de son régime ?* Cette réflexion prendra en compte le contenu idéologique de la crise de 1946, la participation active d’une jeunesse révolutionnaire dans les mouvements de révolte, par la suite nous proposerons des éléments qui ont favorisé la montée du Pouvoir noir après la chute de Lescot.

Aspect idéologique de la crise de 1946

L’idéologie politique occupe un rôle important dans la révolte de 1946 en opposant plusieurs groupes politiques de tendances et de visons différents. Dans la lecture de David Nichols à travers son textes intitulé Idéologie et mouvements politiques en Haïti la situation politique de 1946 était dominer par trois grandes courants idéologique dont le Nationalisme présent sur la scène politique depuis 1870, le Noirisme et le Socialisme fraîchement initié par Jacques Roumain et les militants du PCH Parti Communiste Haïtien . Ainsi chez Sauveur Pierre Étienne on trouve des courants idéologiques dont une seule n’a pas été mentionnée chez David Nichols à savoir le Libéralismequi regroupe une forte partie des intellectuelles et mulâtres.La période de la revolte de 1946 nous met en face d’une situation politique largement dominé par plusieurs tendances idéologiques dont les contradictions se font autour des débats portés sur la question de race, classe et couleur. Les débats politiques prennent la direction autour des nouvelles approches théoriques dont les intellectuelles s’érigent en maître à penser.

Dans ce tournant idéologique de la révolte de 1946 notre attention sera porté sur la montée d’une jeunesse de gauche influencée par Jacques Roumain depuis la publication de l’analyse schématique 32-34 et la fondation du premier parti communiste Haïtien.

Si la question idéologique à jouer un grand rôle dans la révolte de 1946 il existe d’autres facteurs à prendre en considération nous dit Sauveur Pierre Étienne dont les questions économiques, et la situation d’Haïti dans le contexte politique mondial. Du point de vue économique René Depestre l’un des acteurs principaux de 1946 reconnaît l’origine des revendications populaires mais il reconnait aussi que très peu de travail a été réaliser sauf Tinois le pseudonyme de Gérald Blancourt dans son texte intitulé “ Les fondements économiques de la situation révolutionnaire 1945-1946”. À travers ce texte Gerald Blancourt explique les préoccupations économiques des masses haïtiennes et des diverses couches de la population.Les conséquences économiques de la crise de 1915, l’occupation militaire des Yankees, les revendications paysannes depuis 1917-1919 sous la prise des armes de Charlemagne Peralte et Benoît Batraville. Dans le contexte politique mondiale le régime d’Élie Lescot était en face aux retombés de la crise de 1929-1933, l’éclatement de la deuxième guerre mondiale et l’application d’une économie de guerre au profit des États-Unis, décision qui a encore augmenter la colère populaire contre le régime d’Élie Lescot. Si l’autoritarisme et le népotisme a permis à Lescot de contrôler l’appareil du pouvoir, la montée d’une jeunesse de gauche d’aspiration communiste va contribuer à fond dans le renversement des rapports de pouvoirs.

La révolte de la jeunesse révolutionnaire de 1946

Parmi tous les groupes présents sur la scène politique lors de la révolte de 1946, la participation active de la jeunesse de 1946 reste à étudier en profondeur. Ce contexte politique marqué par l’opposition et la contestation massive d’un pouvoir qui ne répond pas aux aspirations de la population à offrir à la jeune génération la possibilité de poser leurs premières pierres dans la construction politique de ce pays. Majoritairement dans les rangs de vingtaines, ses jeunes qui se réclament du marxisme haïtien n’ont pas hésité d’exercer leurs militantismes dans une scène politique occupée par des hommes politiques murs et des généraux. En effet ne sommes-nous pas en face de l’un des premiers mouvements politiques de jeunes qui a contribué au renversement d’un régime avant Mai 68 ou la réforme de Cordoba ? Comment la jeunesse de 1946 qui se réclame du communiste arrivait à influencée le mouvement politique dans ce nœud idéologique qui se joue entre Noirisme, Nationalisme et les habitués de l’appareil d’État ?

Tout a commencé le jour où René Depestre et Gérald Blancourt tente d’élaboré un plan d’attentat contre le régime de Lescot, Jacques Stephen Alexis vient avec la proposition d’exploser le cortège présidentiel. Étant donné qu’il fréquente souvent la route menant à Carrefour, les jeunes pensaient que c’était facile de trouver des dynamites, des armes et autres outils explosifs pour finir avec le pouvoir autoritaire et antipopulaire de Lescot alors que les choses n’étaient pas si simplesquand il faut trouver les outils nécessaires. C’est dès lors viens de surgit l’interrogation parmi les jeunes : Que faire pour renverser Lescot ?

En difficulté d’arriver à un attentat contre le président les jeunes n’ont pas laissé l’affaire, ils ont passé au projet de lancer un petit journal dénommer “ La ruche “ plus tard qui sera servir comme l’outil de mobilisation dans les cinq jours de grèves et les émeutes populaires. Il faut dire qu’à cette époque il n’y avait aucun journal d’opposition car le régime de Lescot était brutal contre toutes propagations d’idées qui ne répondent pas dans l’intérêt de son régime. Le dernier journal d’opposition censuré par le régime fut “ La nation “ composé par des militants du PCH et des intellectuelles critiques face aux abus de Lescot. La nation était composée de : Max Hudicourt, Roger Cauvin, Edris de Saint-Armand, Étienne Charlier, Anthony Lepsès et Blanchet. Ce journal dénonçait les scandales du SHADA, les manœuvres anti-haïtiens de Lescot, son économie de guerre dans les intérêts des États-Unis.

Bien que René Depestre et Théodore Becker adéclaré au général Laveau que ce n’est qu’un petit journal d’enfant, la Ruche ne tarde pas à se transformer en outil d’agitprop (agitation et propagande) qui prône un renouveau national, justice sociale, liberté d’expression, fin de la dictature. Du côté de René Depestre et Théodore Becker, il ne fallait pas limiter la rédaction du journal à un cercle d’amis, c’est à partir de là qu’ils ont commencé à inviter d’autres jeunes de soucis patriotiques dont : Jacques Stephen Alexis qui dirigeait une petite revue “ Le caducée “ porte-parole des étudiants de la faculté de médecine et les jeunes de cercles de Roumain tel que :Gérald Blancourt, Albert Mangonès, Paul Verna, Seymour Goldfrey, Gérald Roy, les frères Francisque Joachime.

René Depestre ne cache pas la position Idéologique de la Ruche en déclarant qu’ "À propos du journal nous étions nés à gauche par le cœur et le reste fortement accroché aux idées de Roumain “. A cet époque il était difficile de trouver des livres sauf dans la bibliothèque de Bistouri André, la ruche n’avait pas une position philosophique il a quand même traduit et publié des pages du manifeste du parti communiste et les autres textes laissé par Roumain. Le journal critiquaient les institutions, le secteur du commerce, de l’industrie, le clergé, la garde nationale, le colonialisme, la dictature. Il publiait des articles avec des mots d’ordre : *À bas Lescot ! Vivre la liberté ! Vivre le communiste ! Vivre la révolution !*

Pour la première fois les travailleurs et la masse populaire avait une tribune à leur disposition. Présent dans les espaces de revendications depuis les grèves organisés par les étudiants de Damien, la période de 1945- 1946 va intensifiée la participation de la jeunesse estudiantines et des milieux urbains sur la scène politique, ils organisent les autres étudiants, forme des cercles de réflexion (le cercle des amis de Roumain), publie des textes critiques et dénonce les dérives causés par le régime au détriment de la population.. Encore une fois, la politique autoritarisme, de Lescot va lui pousser à censurer le journal d’opposition, ce qui ne fait que d’augmenter la gravité de la blessure qui rongeait le régime de Lescot. Le 7 janvier 1946 début des manifestations et de grèves générales dans le pays.

Dans une durée de 5 jours, les manifestations ont débuté dans la capitale de Port- au- Prince impliquant des étudiants. tes, des lycéens. ennes et des travailleurs . euses en pleine frustration contre la mauvaise gouvernance du régime. Dans la formule de déplacement de la lutte étudié chez Michel Hector le mouvement n’était pas concentré à Port-au-Prince, il y avait des ramifications en province notamment au Cays, à Jacmel, J.J.D Ambroise de son côté avait organisé les grèves et les manifestations populaires au Gonaïves et Saint-Marc sous l’influence direct de la Ruche. La masse populaire à enfin exprimé son ras-le-bol face à ce régime dictatorial et antipopulaire. On comprend vite que depuis 1941 Lescot ne fait que creuser sa chute en appliquant autoritaire et antipopulaire, l’apparition des nouvelles idées dans le milieu intellectuel et chez les travailleurs lui a permis de voir les limites de sa politique. Ne pouvant pas tenir tête faceaux différentes revendicationsle régime de Lescot arrive à sa fin soit le 11 Janvier 1946. Les jeunes n’ont pas caché leurs contentements,, déclare René Depestre, en pleine rue ils ont chanté le chant de l’international communiste et brandir le drapeau rouge.

En faisant l’historiographie politique du mouvement de 1946, on constate, la contribution active d’une jeunesse dite communiste dans le renversement de Lescot, dans la propagation des idées de révolte jusqu’au renversement du régime, par contre c’est le noirisme dans la figure de Dumarsais Estimé qui arrive à prendre le pouvoir. Du point de vue idéologique les Noiristes et les communistes de l’époque ne partagent pas un bon terrain d’entente dans les luttes de revendications. Ce prise du pouvoir par les noiristes nous met face à un déficit organisationnel dont souffre les mouvements populaires qui fait que, jusqu’à maintenant on n’a pas encore arrivé àun pouvoir qui soit capable de répondre aux diverses revendications de la masse populaire.

René Depestre le dernier survivant de la révolte de 1946, dans ses différents écrits et témoignages nous permet de découvrir les facteurs qui ont favorisé la prise du pouvoir par les noiristes et non le Parti communiste Haïtien ou le parti socialiste populaire.

1946 on aurait pu faire déboucher le mouvement populaire sur une révolution, s’il y avait eu sur la scène d’alors un parti révolutionnaire capable de lier les revendications paysannes et les revendications des travailleurs urbaines à celles des petits commerçants, des intellectuelles, des étudiants, et des membres de la bourgeoisie qui était contre Lescot

Ce déficit organisationnel repose d’une part sur une absence d’alternative planifier au côté de la gauche de l’époque et d’autre part sur les contradictions de race, classe et couleur qui atraverser les premiers penseurs marxistes haïtiens jusqu’à la révolte de 1946. Il suffit de faire un petit coup d’œil sur la stratégie révolutionnaire du stalinisme pour voir les manques qu’avait subi le mouvement de 1946. La stratégie révolutionnaire du stalinisme nous dit : dans une situation révolutionnaire, la ligne politique étant juste trouver, c’est l’organisation qui décide de tout. Constatant ce problème d’organisation, ainsi nous pouvons demander, quel était le comportement du PCH le premier Parti Communiste Haïtien dans la révolte de 1946?

En pleinmouvement de protestation et chute d’un gouvernement qui s’avance, c’est en ce même moment que vient de refaire surface la contradiction de la classe et couleur au milieu des membres du PCH, une question contradictoire qui n’a pas été résolu depuis Roumain. Le premier fondateur du parti communiste Haïtiendiscutait les problèmes au niveau des classes qui s’inscrit dans la tradition des théories marxistes, alors que pour les Noiristes c’est un problème de couleur. Il était très populaire chez les Noiristes l’idée qu’on ne peut pas être noir et communiste. Si pour les communistes de 1946 les débats se tournaient autour de la question de classe, pour les Noiristes c’est la couleur.

De ce fait, en guise de créer un front populaire le PCH ayant à sa tête Constant Dorléans Juste et le PSP d’Étienne Charlier et d’Anthony Lepsès se devise. Les militants du PCH se tournent vers les noiristes. Alors que ,1946 avait juste besoins d’un parti politique ou une organisation qui soit capable de fusionner les revendications de la masse populaire en vue de transformer l’appareil d’État. Les jeunes protagonistes de la révolte qui n’ont pas encore expérimenté dans le domaine politique sont victime de l’absence d’un mot d’ordre organisationnel afin de parvenir à structurer et coordonner la révolte. Arrêté par les forces de répressions de l’époque, René Depestre se rappelle que si Roumain n’était pas mort jamais il n’y aurait pas eu de division entre le PCH et le PSP. C’est pour cette raison, en tant que acteur active il insiste pour que la lumière soit faite sur ce qui a été passé le 5 au 7 Janvier 1946, en déclarant :

“ Il n’y a pas eu de révolution en 1946 en Haïti. Il faut commencer par démystifier 1946. Ceux qui parlent le plus souvent de révolution de 1946 sont justement ceux qui ont trahi le mouvement populaire de 1946, les énergumènes Duvaliéristes en tête liste".

“ Parlons de mouvement populaire de 1946, de la situation révolutionnaire qui prélevait en 1946, mais par respect pour Toussaint, Peralte, Roumain, Alexis, ne parlons pas de révolution de 46 par respect du peuple haïtien qui vient de vivre peut-être les 30 années les plus dures de son histoire”.

Toutefois si chez,René Depestre le mouvement de 1946 avait subi les conséquences des déficits organisationnels, les contradictions au sein du parti communiste Haïtien et le parti socialiste populaire. Anthony Phelps partage d’autres avis contraire, car Il qualifie 1946 comme un mouvement innocent, vierge de toute contenue politique. 1946 était une fête spontanée lancée par des étudiants de la classe moyenne et de la bourgeoisie. Pour lui prendre le pourvoir présuppose une connaissance, une pratique, une formation préalable, une disposition de l’organisation qui ne saurait acquis du jour au lendemain.

Roger Dorsinville qualifie la montée du Pouvoirnoir, après les évènements de 1946,comme une opportuniste politique. Cet opportuniste politique des leaders du mouvement Noirisme explique la façon dont ils ont arrivée à récupérer la colère des masses populaires sans réellement apporter des solutions aux problèmes structurels de la politique haïtienne de 1804 jusqu’après 1946. Contrairement, chez les communistes de 1946 qui discutaient les problèmes politiques, sociales et économiques autour d’un discours de classe, les noirismes ont fait de la couleur la réalité bruyante de toutes leurs revendications. Les intellectuels du mouvement Noirisme se présentent comme des antimarxismes en vulgarisant que le matérialisme historique est incompatible avec la vision du monde que partagent les noirs Haïtiens. D’où l’idéologie de couleur prôné par les Noirismes occupe une double fonction. D’une part une fonction allusive à la réalité des rapports sociaux de productions entre les classes en présence, d’autre part elle sert à masquer et à réduire les contradictions de bases inscrites dans les structures sociales haïtiennes.

Les cinq glorieuses ou la révolte de 1946: une alternative socialiste ratée ?

Conclusion

Ainsi nous venons de voir que dans ce tournant idéologique qui était présent sur la scène politique haïtienne au cours de la révolte de 1946 c’est le Noirisme qui arrive à brigué la magistrature suprême de l’État par la présidence de Dumarsais Estimé alors que le la gauche de l’époque était plus favorable à prendre le pouvoir si et seulement le mouvement était coordonner autour d’un parti d’avant-garde.

Malgré les contributions actives de la jeunesse de 46 dans le renversement du régime de Lescot, le pouvoir noiriste n’hésite pas à montrer son visage répressif en persécutant les leaders du mouvement estudiantin qui étaient à l’origine des 5 jours de mobilisation qui provoquera la chute de Lescot. Ce même comportement sera affiché contre les membres du parti socialiste populaire majoritairement mulâtre, les membres du PCH et les syndicalistes. 1947 le PCH parti communiste Haïtien annonce la fin de toutes activités militantisme du parti, en 1948 le régime publie la deuxième loi anti- communiste dans le pays et dissous le parti socialiste populaire.

*Par Dorisca Wesly*
Étudiant en anthropo-sociologie à la faculté d’ethnologie de l’université d’État d’Haïti.

Bibliographie

René Depestre, La révolution de 1946 est pour demain. In ouvrage sous la direction de Frantz Voltaire, Pouvoir noir en Haïti. L’explosion de 1946,
, Montréal : V&R Éditeurs et les Éditions du CIDIHCA, 1998, pp. 57-94
Sauveur Pierre Étienne, L’énigme Haïtienne. Échec de l’État moderne en Haïti. La presse de l’université de Montréal/ Mémoire d’Encrier, 2007,pp.360
Jean Jacques Cadet, Le Marxisme Haïtien. Marxisme et anticolonialisme en Haïti (1946-1986), Éditions Delga, Paris, 2020
Micheline Labelle, La force opérante de l’idéologie de couleur en 1946. In ouvrage sous la direction de Frantz Voltaire, Pouvoir noir en Haïti. L’explosion de 1946,, Montréal : V&R Éditeurs et les Éditions du CIDIHCA, 1988, pp.133-154
Michel Hector, Crise et mouvements populaires en Haïti. Edition 2 Presse National Haïti, 2006, pp-243
Michel Hector, Mouvements populaires et sortie de crise (XIXè-XXè siècle), Lharmattan, pp. 71-95, 1998
Roger Dorsinville, 1946 ou le délire opportuniste. In ouvrage sous la direction de Frantz Voltaire, Pouvoir noir en Haïti. L’explosion de 1946, Montréal : V&R Éditeurs et les Éditions du CIDIHCA,pp. 34-58Antony Phelps, Les cinq glorieuses ou la grande fête de 46. In ouvrage sous la direction de Frantz Voltaire, Pouvoir noir en Haïti. L’explosion de 1946, Montréal : V&R Éditeurs et les Éditions du CIDIHCA, pp. 98-109
Micheline Labelle, Idéologie de couleur et de classe sociale en Haïti. Les éditions du CIDIHCA, Montréal : Les presses de l’Université de Montreal,1987,393pp.

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La Rédaction 260

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2 Commentaires

  • Ralph kerby Jean léger

    November 26, 2025 - 12:32:25 PM

    J’apprécie la façon dont tu abordes le sujet. J’ai constaté à travers ton texte le manque d’organisation au sein même du PCH a échoué son plan. Continue à produire davantage, camarade Dorisca.

  • Pablo the billionaire

    November 26, 2025 - 12:48:34 PM

    Good ???? Camarade le texte est très captivant