Société

CHRISTIE PÂTISSERIE : CINQ ANS D'EXCELLENCE ET DE PASSION GOURMANDE

Cinq ans. Cinq années d’apprentissage, de défis, mais aussi de succès pour Christie Pâtisserie, une entreprise qui s’est taillé une place de choix dans le paysage gastronomique haïtien. À sa tête, Christe-love Augustin, une entrepreneure déterminée qui a su marier discipline et dévouement pour transformer son rêve en une réalité florissante. Un Parcours Semé d’Embûches L’histoire de Christie Pâtisserie ne commence pas sur un tapis de roses. Christe-love Augustin a dû braver les tempêtes du doute, des contraintes financières et des défis liés au marché. « Ce n’était pas un fleuve tranquille », confie-t-elle. « Mais j’avais une vision claire et une passion inébranlable pour la pâtisserie. » Dès les premiers jours, elle mise sur l’excellence, la qualité des ingrédients et un service client irréprochable. Son atelier, d’abord modeste, devient rapidement un lieu de création où chaque gâteau, chaque viennoiserie raconte une histoire de précision et d’amour du métier. Une Expansion au-delà de Fontamara Grâce à son engagement et à une clientèle fidèle, Christie Pâtisserie dépasse rapidement les frontières de Fontamara. Les commandes affluent d’autres communes, séduites par l’authenticité et le raffinement des produits. Mariages, anniversaires, événements spéciaux : chaque occasion devient une vitrine pour le savoir-faire de l’entreprise. « Nous avons grandi grâce au bouche-à-oreille, mais aussi en innovant constamment », explique Christe-love Augustin. « Nos clients recherchent non seulement la qualité, mais aussi des créations uniques. Nous nous adaptons à leurs envies tout en respectant les standards les plus élevés. » Un Bilan Positif et des Ambitions Futures Cinq ans après sa création, Christie Pâtisserie est plus qu’une simple entreprise : c’est une marque de confiance, un symbole de persévérance et d’excellence dans l’art pâtissier. L’avenir s’annonce prometteur. Christe-love Augustin ambitionne d’ouvrir une boutique physique plus spacieuse, d’élargir sa gamme de produits et de former de jeunes passionnés à la pâtisserie. « Mon rêve, c’est de transmettre ce que j’ai appris. Faire en sorte que d’autres puissent aussi transformer leur passion en métier », affirme-t-elle avec enthousiasme. En célébrant cet anniversaire, Christie Pâtisserie ne se repose pas sur ses lauriers. Au contraire, elle se projette vers l’avenir avec encore plus de détermination. Une belle aventure qui ne fait que commencer.

Sport

Haïti, le football en état de siège : une nation qui s'effondre sous le poids de l'impunité

Les images sont accablantes. Une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux dévoile une scène que l’on aurait cru inimaginable il y a encore quelques années : des individus armés ont pris le contrôle du Centre FIFA Goal, un site vital pour l’avenir du football haïtien. Cette attaque, survenue le dimanche 9 février 2025, à presque une année après la perte du Stade Sylvio Cator, sonne comme une mise à mort programmée du sport national. Plus qu’un simple fait divers, c’est le symbole d’un pays qui sombre dans l’anarchie, où même les derniers refuges de la jeunesse sont dévastés par la violence et l’indifférence de l’État. Il fut un temps où le football haïtien représentait une lueur d’espoir, un vecteur d’unité nationale dans un pays meurtri par l’instabilité politique et la misère. Le Centre FIFA Goal, à la Croix-des-Bouquets, incarnait cette ambition : former une nouvelle génération de talents, éloigner la jeunesse de la violence et du désœuvrement. Aujourd’hui, ce sanctuaire du sport est tombé aux mains d’individus qui, en toute impunité, poursuivent le pillage systématique des infrastructures nationales. La Fédération Haïtienne de Football (FHF) a beau condamner « avec la plus grande fermeté » cette attaque, la réalité est implacable : en Haïti, les condamnations restent lettre morte, les appels à l’action se noient dans le vide, et les criminels continuent de régner en maîtres. Qui rendra justice au football haïtien ? Qui rendra justice à cette jeunesse qui, au lieu de rêver de trophées et de victoires, doit désormais craindre pour sa survie ? Il est trop facile de pointer du doigt les assaillants visibles, ceux que l’on voit à l’écran, armes à la main. Mais la vraie culpabilité est ailleurs. Elle se trouve chez les autorités qui ont laissé le chaos s’installer, chez ceux qui, par incompétence ou par lâcheté, ont abandonné l’idée même d’un État fonctionnel. Que reste-t-il d’une nation lorsque même le sport, ultime rempart contre la déchéance, est réduit en cendres ? Il est temps d’arrêter les lamentations et les communiqués impuissants. Ce centre ne doit pas devenir une ruine de plus sur la liste interminable des échecs haïtiens. Il doit être restitué immédiatement, et sa protection assurée par un État qui, s’il lui reste une once de dignité, doit enfin assumer son rôle. Assez de discours creux. Il est temps d’agir.

Concours

LESPWA : Quand les mots guérissent des maux

Faire face à l’adversité n’est pas toujours évident. Survivre l’est encore moins quand la vie s’acharne à multiplier les difficultés comme un champ fertile qui rend au moissonneur le centuple de sa semence. C’est probablement la première fois que l’on se demande si cette tempête provient réellement de notre culture du vent. Car ces bourrasques qui arrachent l’espoir dans le cœur de nos jeunes les plus intrépides semblent venir d’ailleurs. Et voilà, la réponse est incertaine. En revanche, le moins que l’on puisse faire à présent, et l’une des attitudes les plus correctes, serait de raviver la foi en la vie dans le cœur de ceux qui sont sur le point de flancher. Oriol Antoine, jeune photographe engagé envers sa communauté, est l’un de ceux qui croient fermement en l’avenir, en dépit des situations de détresse qui sembleraient le contredire. Mais on le sait bien, les photographes ont souvent cette longueur d’avance qui étanche la vision de toutes influences néfastes. Cette vision panoramique leur permet de voir les opportunités qui se terrent dans les angles morts ; et leur vue perçante, sans jeu de mots – car le jeune photographe porte des lunettes – leur permet également de voir par-delà l’horizon. Ils savent cadrer la perspective de choses qui échappent, saisissent avec la rapidité qui s’impose la lumière fugace qui transite à une vitesse vertigineuse quand on croit que la pénombre s’est enfin imposée. Et tout cela lui a permis de comprendre une chose essentielle : tout comme la flamme d’une bougie qui en allume d’autres, l’espoir se transmet entre pairs, jusqu’à embraser totalement l’âme collective. Dans un contexte où certains sont convaincus que les mots ne servent même plus de palliatifs, Oriol invite les jeunes à faire usage de leur plume pour répandre un message d’espoir à travers un concours de texte. LESPWA veut donc encourager les jeunes Haïtiens à exprimer leurs sentiments et leurs espoirs d’un meilleur lendemain à travers l’écriture, mais surtout à leur inspirer la résilience et la solidarité. Les jeunes ont jusqu’au 28 février 2025 pour rédiger une lettre de 1 000 à 1 500 mots dans laquelle ils auront à encourager un ami, lui faire valoir les nombreuses raisons pour lesquelles il devrait garder espoir malgré les difficultés. Les lettres seront acheminées à antoinoriol@gmail.com ou via WhatsApp au + (509) 4726 07 38. Une magnifique occasion pour transmettre à un proche la magie des mots, mais surtout de gagner l’un des prix récompensant les trois meilleurs textes sélectionnés d’après un vote du jury et l’appréciation du public, à travers la plateforme Facebook.